« Nous avons décidé de bloquer le parc auto d’Editogo » explique Alaza Wiyao essowè, porte-parole du bureau des délégués de l’Editogo .C’est la démarche entreprise ce 18 mai par le personnel de la société Nationale d’Editions du Togo pour exprimer son indignation.
Cette démarche fait suite à une longue lettre au directeur de ladite société. Laquelle est restée jusqu’à alors sans suite. Dans cette lettre en date du 10 mai dernier, les délégués du personnels posaient ces questions à leur hiérarchie.
– Qu’est-ce qui justifie la gestion des voitures du Parc Auto par le nouveau chef section Achat et Approvisionnement qui dépend de la direction financière alors qu’un nouveau chef section Parc Auto vient d’être nommé et qui est de la Direction Administrative ?
– Que fera alors le nouveau chef Parc Auto ? Ou bien il est nommé pour la forme ?
– Qu’est-ce qui justifie l’octroi des indemnités de chef de service au nouveau chef section Achat et Approvisionnement?
Des questions auxquelles ils n’ont jusqu’à alors eu de réponses. Pour les grévistes au regard de des textes statutaires de la société, l’octroi des indemnités de chef services au nouveau chef section Achat et Approvisionnement ne respecte aucune disposition desdits textes. Ce n’est ni l’avancement au choix d’échelon de l’article 21 ni l’avancement de classe ou promotion de l’article 22 ni non plus l’avancement de catégorie de l’article 23.
Nous demandons l’annulation pure et simple de cette décision.
« Si Editogo allait bien est ce que le conseil des ministre allait s’intéresser à nous? s’interroge Alaza Wiyao essowè. La situation au sein de la société Nationale d’Editions du Togo est délétère depuis quelques années. Car les employés se plaignent de mauvais traitements
il faut rappeler que la Société Nationale des Editions du Togo (EDITOGO) produit et commercialise le quotidien national Togo-Presse, le Journal Officiel de la République Togolaise (JORT), des cahiers scolaires et tout autre matériel imprimé nécessaire à l’administration publique.
Romuald Lansou